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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 22:43

Le congrès des Maires de France s’est déroulé cette semaine, porte de Versailles à Paris, avec en toile de fond un contexte économique et social sombre qui accentue les attentes et les besoins de tous ceux qui se retrouvent sur le bord du chemin.

L’avis de tempête qui plane sur ce rendez vous annuel se résume en trois points : la réforme territoriale, la réforme des rythmes scolaires et la refondation de l’école.

Ce train de réformes, nécessaire à une meilleure approche des territoires, s’effectue en période de disette budgétaire. Le gouvernement réalise des coupes drastiques dans l’attribution des dotations de l’état aux collectivités locales. La dotation des ménages (les salaires) est aussi en baisse, ils souhaitent que la municipalité s’applique, à elle même, les efforts demandés aux étaplois.

La pénurie d’argent public contraint l’état à délester la charge de l’impôt national sur les collectivités locales. En 2014, Etaples a vu sa Dotation Générale de Fonctionnement (DGF) diminuée et elle continuera de baisser en 2015, en 2016 et en 2017. Cependant, le déclin économique de la commune lui permet de figurer au ‘’triste palmarès’’ des villes pauvres avec comme conséquence ou aubaine la perception de la dotation urbaine de solidarité et de la dotation nationale de péréquation, l’augmentation de ces deux quotes-parts permet, à ce jour, de compenser la baisse de DGF.

Cette période de vache maigre doit permettre, à Etaples, la mise en place d’une gestion sérieuse afin de préserver les marges de manœuvre restantes en agissant sur les dépenses de fonctionnement et d’investissement. La finalité de la restructuration budgétaire, si elle s’opère, devrait aboutir à une baisse des taux d’imposition qui sont supérieurs aux communes de même strate (10 000 à 20 000 habitants) au niveau national.

La refonte financière de la section fonctionnement doit avoir pour résultante la mise en place d’une gestion analytique du patrimoine avec pour objectif la maitrise des dépenses des charges à caractère général (administration, fêtes et cérémonies…). Parallèlement, les charges de personnel doivent être mis à plat afin d’anticiper l’avenir, pour ce faire la connaissance de la pyramide des âges est nécessaire… Le Maire sur ce sujet fait le sourd et refuse de la communiquer. Afin de réduire les autres charges de gestion courante (CCAS, subventions d’équilibre aux budgets annexes…), il est important de les maitriser.

Pour l’investissement, chaque projet doit interpeller les élus sur les coûts de fonctionnement qui engagent l’avenir.

Il appartient à la majorité de proposer un budget 2015 qui prend en compte la situation économique d’aujourd’hui. L’opposition est disposée à participer activement à la discussion budgétaire.

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 08:26

Les fabulations pitoyables sur la gestion du patrimoine communal de Philippe FAIT et de sa ‘’baronnie’’ sont spécieuses. La ‘’camarilla’’ municipale devrait se garder de porter des accusations tronquées sur les précédentes municipalités.

La gestion sincère du patrimoine et la notion d’inventaire sont des obligations pour l’ordonnateur (le Maire) et le comptable public (percepteur) qui doivent se conformer au Plan Comptable Général depuis 1997.

L’organisation de l’inventaire implique pour l’ordonnateur un inventaire physique qui justifie la réalité des biens : Le recensement patrimonial permet de connaître très précisément les immobilisations. Parallèlement, la comptabilisation des immobilisations permet d’apprécier le volet financier. Ces deux opérations d’inventaire répondent aux exigences de régularité et de panorama sincère et fidèle des comptes.

L’analyse du patrimoine corporel (bâtiment, terrain de foot …) et incorporel (études, subventions…) fiabilise un élément essentiel du bilan de la collectivité et établit un des préalables à la certification des comptes. Cette procédure permet la traçabilité des immobilisations/dépréciations jusqu’à la sortie la sortie de l’actif (réforme des biens) et de la comptabilité du comptable.

A quand la certification des comptes de la commune par un commissaire aux comptes ?

La connaissance du patrimoine est une contribution à la prévision budgétaire et un outil d’aide à la décision de gestion. C’est aussi un moyen de planification de maintenance du patrimoine.

Les durées d’amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles sont fixées pour chaque bien par l’assemblée délibérante.

L'absence ou l'insuffisance d'inventaire est souvent la conséquence d'une situation financière difficile et autorise les manipulations. Pour arriver à cette prévarication, il faudrait la complicité du comptable publique, cette collusion est impensable !

Qui pourrait croire que le plan comptable général n’ait pas été respecté depuis 1997 ?... D’ailleurs la cour régionale des comptes n’a jamais pointé ce type d’anomalie.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 13:52

Pas de sous, pas de sous pourraient être le titre d’une complainte écrite par Philippe FAIT…

Réalité ou affabulation ?

La vente du patrimoine immobilier de la commune, sans débat préalable, interroge. De même, la facilité de Philippe FAIT a évacué les questions embarrassantes sur l’adjointe aux finances, absente excusée lors du conseil municipal, démontre la volonté du Maire de museler l’opposition. Il en faudra un peu plus…

Lors de la commission des finances du 08/09/2014, l’adjointe aux finances nous a livrés, au compte gouttes, sous la haute surveillance de Philippe FAIT, des extraits tirés du rapport d’audit de la situation financière de la commune. Toutes ces cachotteries sont inutiles… Le Maire oublie, trop souvent, qu’il doit donner aux membres du conseil les éléments qui permettraient, à chacun, d’appréhender la réalité économique et sociale de la cité.

A partir des brides d’information qui nous ont été fournies et à l’aide des documents que chacun peut disposer, j’ai analysé la situation financière de la commune. Pour être en phase avec mes propos tenus lors de la commission, j’ai pris comme année de référence 2008.

Le budget de fonctionnement est passé de 14 166 000€ en 2008 à 15 300 000€ en 2013 soit une progression de 8%. Dans le même temps la capacité de désendettement (n cours de la dette/épargne brute) est passée de 15 années à 7,3 années. Cette durée est supérieure à la durée de référence admise qui est de 5 années.

La faiblesse récurrente du budget de fonctionnement est l’insuffisance de l’épargne brute (excédent des recettes réelles/dépenses réelles de fonctionnement) qui se chiffre à 10% ne permet pas de dégager une épargne nette suffisante qui permettrait de financer des investissements. Le taux d’épargne brute généralement admis se situe autour de 15%...

Les recettes de fonctionnement hors produits financiers et exceptionnels ont progressé de 7% (14 200 000€ en 2008 pour 15 250 000€ en 2013). 64% des recettes proviennent des impôts dont les taux sont supérieurs à ceux de la strate et 26% des dotations de l’état.

La faiblesse du budget est, d’abord, structurelle. 60% des dépenses sont des charges de personnel. Cette dépense est supérieure de 9 points à celui des communes comparables (51%). Ce taux de charges élevé limite, de facto, les autres charges (par exemples : l’entretien général de la commune).

L’analyse sommaire du budget communal étaplois fait ressortir qu’il n’y a pas le feu sur la Canche. Certes, la commune doit s’interroger sur l’entretien des danseuses… Mais la vente de bâtiments apparait inutile.

Pour l’avenir, les difficultés financières proviendront des subventions d’équilibre versées aux différents budgets annexes, de la part des charges de personnel, de la gestion du patrimoine de la commune, de l’endettement (encours de la dette) qui s’élève à 1043€ par habitant supérieur à la strate qui est de 964€/hab. et des dotations de la CCMTO.

Autre difficulté, la baisse prévisible de la dotation globale de fonctionnement (DGF) qui a été compensée, en 2014, par la hausse de la dotation nationale de péréquation et de la dotation de solidarité urbaine qui sont des signaux de pauvreté sur lesquels les élus devraient s’interroger. A ce propos, la commune d’Etaples sera bénéficiaire d’un contrat de ville qui n’a fait l’objet d’aucune communication… Il y a un véritable problème d’éthique chez Philippe FAIT !

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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 10:05

21 rapports au menu de ce conseil municipal.

Tout d’abord, la dénomination de la bibliothèque installée dans la salle de la cheminée. Elle s’appellera « Bibliothèque MARIE-MADELEINE GAUFFENY ». C’est la reconnaissance de l’une des actions culturelles du conseil municipal de 1982.

Il appartiendra à la majorité de poursuivre le développement de cet outil culturel avec la convention pluriannuelle de partenariat départementale. Au-delà des déclarations, la volonté existe-t-elle réellement ? Il est permis d’en douter, Philippe FAIT a restreint les objectifs d’amélioration de l’article 3 de la convention au motif que la commune n’a plus le sou…

Ensuite, Philippe FAIT reproduit les standards des municipalités précédentes, il brade le patrimoine communal en vendant la salle JEAN XXIII sans préciser les conditions de ‘’relogement’’ de la fanfare communale, trois logements situés Route de BOULOGNE sans s’interroger du futur aménagement de cet axe routier et les maisons de pêcheurs de la rue du Port qui illustrent entre autres, l’échec culturel de la municipalité.

Enfin, l’aire d’accueil des grands rassemblements des gens du voyage : Sur ce dossier Philippe FAIT semblait hésitant, il est vrai que cette délibération allait à l’encontre des desseins de son mentor le Maire du Touquet… Un débat, assez vif, a permis d’amender le contenu du rapport. Les élus ont émis un avis défavorable à l’installation d’une aire de grand passage sur le territoire agricole de la ville d’Etaples.

Nous devons nous réjouir de cette position. Cependant les Etaplois doivent rester vigilant, le Maire du Touquet ne rendra pas les armes facilement…

Un dernier sujet est totalement passé inaperçu : La désignation d’un avocat pour défendre le permis d’aménager délivré à la société ADEVIA pour l’aménagement des 12 premiers hectares de la zone OPALOPOLIS. Quand le conseil municipal et les Etaplois auront-ils droit à la vérité sur les conséquences financières de ce serpent de mer ?

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 11:25

21 rapports était à l’ordre du jour et deux questions écrites que j’avais déposées sur le bureau du Maire.

J’ai perçu un agacement mal dissimulé dans les réponses de Philippe FAIT, du moins, c’est mon impression. Le Maire s’est bien gardé de lire intégralité des textes que je livre à votre réflexion.

1ère question : Décharge de fonction de la Directrice générale des services :

Vous avez usé de votre pouvoir discrétionnaire, comme le permet la circulaire de la DGCL du 14 Mars 2008, afin de mettre un terme à la mission de la DGS.

Cette décision a fait l’objet d’une information lors du conseil municipal du 08 Septembre 2014, celle-ci ne faisait pas l’objet d’un formalisme particulier puisse qu’elle ne nécessitait ni débat ni adoption d’une délibération.

Cependant, il s’agit d’une information substantielle qui pourrait avoir des conséquences financières sur le budget de la commune. En effet, l’agent concerné peut demander à être maintenu en surnombre pendant un an ou intégrer un emploi vacant au sein de la collectivité.

Faute d’emploi vacant, Madame la Directrice des services disposerait de trois solutions :

  1. Prise en charge par le Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT). Pendant cette période, la collectivité paie une contribution au CNFPT qui équivaut à deux fois le montant du salaire brut augmenté des cotisations sociales pendant les deux premières années ; une fois ce même montant pendant les deux années suivantes ; les trois quarts de ce montant au-delà des quatre premières années.
  2. Le congé spécial. Il est accordé à l’agent qui compte au moins 20 ans de service et à moins de 5 ans de l’âge légal de la retraite. Pendant cette période, il est rémunéré par la commune.
  3. Le licenciement assorti d’une indemnité : Le montant de l’indemnité est égale à un mois de traitement par annuité de service effectif. Cette indemnité ne pouvant être inférieure à une année de traitement net indiciaire et ne peut être supérieure à deux années de traitement.

Pouvez-vous informer le conseil municipal sur l’option retenue ainsi que l’incidence financière de cette décision ?

Cette décision du fait du Prince coûtera annuellement aux contribuables étaplois 60 000€… Quelle économie !

2ème question : Mise aux normes de ‘’La Corderie’’ :

La démocratie locale se révèle parfois un exercice difficile et le droit tempère souvent le bouillonnement des passions. L’infantilisme électoral n’apporte aucune solution, il est inutile de crier au loup ou de mettre en cause des personnes qui ne peuvent répondre. Avant d’émettre un avis, j’ai souhaité connaitre ce dossier sur le fond.

Par courrier du 17 Juin 2014, je souhaitai prendre connaissance des procès verbaux de sécurité. Suite à votre refus, j’ai saisi la commission d’accès aux documents administratifs. Dans sa séance du 18 Septembre 2014, la CADA a émis un avis favorable à ma requête.

Suite à mon courrier du 02 Octobre 2014, Vous avez chargé le service juridique de la commune de répondre à ma demande. Force est de constater que ce service ne dispose pas des éléments nécessaires qui me permettraient d’émettre un avis exhaustif.

Deux rapports de visite n’ont été remis :

  1. Le rapport du 11 Décembre 2013, la commune était représentée par la 1ére ajointe.
  2. Le rapport du 26 Février 2014.

L’objet de la visite du 11 Décembre fait suite à un reclassement du site en ERP de 1ère catégorie. Pourquoi ce reclassement ?

Le point 8 de ce rapport fait état d’un échéancier de travaux afin de lever les observations du bureau de contrôle en date du 13/03/2013. Où se trouve ce rapport de contrôle ?

Après une discussion avec le Maire précédent, il semblerait qu’un courrier ait été transmis au SDIS 62 comprenant plusieurs annexes dont un échéancier de levées des prescriptions ainsi qu’un budget prévisionnel de travaux pour un montant de 118 000€ HT.

Avez-vous connaissance de ce dossier ?

Afin d’éviter les dérives de langage qui desservent l’image de la commune, Pouvez vous mettre en place une commission en charge de la mise aux normes de sécurité de l’ensemble des bâtiments ?

La réponse de Philippe FAIT n’a pas été convaincante. Ses propos me semblent dictés par le désir de complaire aux lobbys de quelques membres de la majorité qui se complaisent à dénigrer systématiquement le travail réalisé par les municipalités précédentes afin de masquer leurs insuffisances.

Pour ma part, n’en déplaise aux adjoints aux travaux et à la sécurité, les déboires administratifs de la ‘’corderie’’ proviennent d’un disfonctionnement des services et particulièrement du Centre Technique Municipal. Le dossier n’a pas été géré normalement par les responsables de ce service.

Pour conclure, Philippe FAIT a éludé ma demande de création d’une commission sur le sujet. Cette attitude conforte mon analyse : Philippe FAIT dissimule volontairement une partie de la vérité.

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 14:53

La ducasse, la joute et l’aire d’accueil des gens du voyage.

Avec ces devoirs de rentrée, il est compréhensible que Philippe FAIT fasse des insomnies. N’a-t-il pas promis tout et n’importe quoi ? Aujourd’hui il se retrouve face à ses contradictions.

Le persiflage et le sourire en coin du Maire de Cucq sont souvent annonciateurs de vacheries, l’aire d’accueil de passage des gens du voyage est un exemple type.

Cette remise sur le métier de la question permet au Maire du Touquet, fidèle à sa stratégie de profil bas, de désengager sa responsabilité et refiler le bébé à une décision préfectorale. Cette possibilité n’est pas aussi simple…

La loi du n° 2000-614 du 05 juillet 2000 relative à l’accueil des gens du voyage oblige les communes à participer activement à l’accueil des gens du voyage en mettant à leur disposition une ou plusieurs aires d’accueil aménagées.

Le 08 Novembre 2004, la CCMTO a entérinée la compétence ‘’Aménagement et Réalisation des aires d’accueil de gens du voyage’’. Le même jour, la décision est prise de prendre en charge la partie financière pour la réalisation de trois aires d’accueil (Cucq, Etaples et Le Touquet pour un montant de 1 530 873€ HT, la maitrise d’ouvrage étant confier à la DDE pour un montant de 4870€ HT. Par ailleurs, une délibération autorise le Président à lancer une consultation pour l’aménagement d’une aire de grand passage (150 caravanes) auprès d’un prestataire extérieur pour la réalisation d’une étude de faisabilité pour l’implantation et la création de l’aire de grand passage pour un montant prévisionnel de 25 000€ HT subventionné à hauteur de 70%.

Concernant l’aire d’accueil court et moyen séjour, Etaples est en conformité avec la loi. Messieurs les maires de Cucq et du Touquet remplissaient d’abord vos obligations.

L’aménagement d’une aire de grand passage des gens du voyage n’est pas une obligation communale mais communautaire… Contrairement aux affirmations parues dans presse, le principe d’une déclaration d’utilité publique de 2007, souhaité par la CCMTO, n’a pas abouti. L’article 1 de la zone A du Plan Local d’urbanisme d’Etaples (PLU) interdit tous les modes d’occupation et d’utilisation des sols non mentionnés à l’article 2. L’emplacement évoqué par les Maires de Cucq, Tubersent et Le Touquet est incompatible avec le règlement. Par ailleurs, la mise à disposition de ce terrain concerne le code de l’urbanisme et non la procédure de déclaration d’utilité publique.

Cette mise au point étant faite, venons-en à l’indignation des élus étaplois.

Les vociférations du 1er adjoint étaient inutiles. Comme Philippe FAIT et d’autres, il faisait partie du conseil municipal en 2008 !

En Juillet 2008, le conseil municipal a adopté par 32 voix pour et une abstention un avis défavorable à l’implantation d’une aire d’accueil de grands rassemblements sur cette terre agricole vouée à la culture bio . Le corps de la délibération n° 2008/03/07/13 indique clairement la position du Préfet du Pas de Calais sur la procédure de déclaration d’utilité publique.

Par ailleurs, la commission urbanisme d’Etaples a souhaité s’impliquer dans la démarche communautaire en proposant deux sites : un terrain situé au ‘’mont bagarre’’ et un autre situé à ‘’la sablonnière’’. Ces deux propositions ont été rejetées par les Maires de Brexent, Lefaux et Tubersent considérant que ceux-ci étaient trop proche des limites de leur commune.

Enfin, à ce jour, la révision du PLU, qui ne propose pas le déclassement des terrains d’Hilbert, étant gelée, les règles de l’ancien PLU restent applicables.

Reste à savoir si les déclarations de Philippe FAIT sont sincères. Saura-t-il résister aux pressions du Maire du Touquet?

Aura-t-il le bon sens de faire confirmer par le conseil municipal la position des élus Etaplois de Juillet 2008?

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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 20:02

Nous devons faire des économies…

C’est l’histoire ‘’FIAT LUX ETAPLOIS’’ racontée par le quotidien, que je subodore proche du ‘’grand diseu, petit faiseu’’ -mais peut être que je me trompe- qui m’a suggéré ce propos.

Il chante « la maison brûle, je n’ai aucune marge de manœuvre, il n’y a plus de sous dans les caisses… » ! Ritournelle et anaphore de Philippe FAIT qui, bien sur, ne s’applique pas à la municipalité… Ne se sont-ils pas octroyé le maximum légal des indemnités ? Tout cela est du bla-bla, nous pourrions nous interroger sur le sens ‘’économie’’. Pour Philippe FAIT, cela se limite-t-il à la suppression du triathlon, aux animations aux rabais, à la création d’une cellule évènementielle ou à l’extinction de l’éclairage public qui serait une « décision rigoriste »… ? Toutes ces décisions sont en contradiction avec la volonté affichée de faire d’Etaples une ville touristique.

Philippe FAIT réserve ses informations au plan média qu’il a construit sans se préoccuper des prérogatives du conseil municipal : La communication ne peut pas tout gérer tout le temps ! L’époque de la caporalisation est révolue, Etaples n’est pas une caserne où il suffirait de demander aux Etaploises et Etaplois de mettre le petit doigt sur la couture de pantalon afin de permettre à Philippe FAIT d’agir à sa guise. Il amplifie volontairement la débâcle financière de la commune : sur le fond, c’est un bluffeur qui refuse de communiquer les documents qui permettraient aux élus de se forger une opinion : Pourquoi cet entêtement ? Y-a-t-il des éléments à dissimuler ou peut-être que le respect des règles ne serait pas la tasse de thé de Philippe FAIT ?

Etaples a des problèmes de gestion qu’il faut prendre en compte. Les difficultés de la cité sont structurelles, elles sont le résultat du népotisme installé depuis plusieurs années auquel a participé Philippe FAIT.

Philippe FAIT refuse la discussion. Il dénie le droit aux commissions de fonctionner, Il omet, délibérément, de réunir la commission des finances avant le conseil municipal du 08 Septembre 2014. Il a, même, oublié de communiquer à la presse la date du conseil… Pour Philippe FAIT, le conseil municipal ne serait qu’une chambre d’enregistrement où les élus n’ont qu’à se taire.

Pour commencer cette série, un rappel à la loi : L’utilisation des véhicules de service et de fonction.

Malgré l’absence de réglementation sur ce sujet, il est d’usage de se référer à la circulaire du 05 Mai 1997 relative aux conditions d’utilisation des véhicules de service et des véhicules personnels des agents de l’Etat. Il faut que la collectivité délibère sur la question !

Enfin la mise en place d’un règlement interne à la Mairie s’avère nécessaire afin de régir l’utilisation des véhicules, ainsi que des questions annexes. Le conseil municipal doit statuer sur le contenu de ce règlement…

Un véhicule de fonction peut être attribué par nécessité absolue de service : à Etaples, seul le poste de Directeur général des services est concerné (Article 21 de la loi du 28 Novembre 1990). Or les Etaplois constatent que des véhicules circulent en dehors des heures de travail et stationnent dans les communes voisines. L’octroi d’un véhicule de fonction constitue un avantage en nature et il doit faire l’objet d’une délibération spécifique.

Autre détail délicat, le statut du Maire quant à l’usage des véhicules appartenant à la collectivité : Il est clairement établi que les élus locaux et principalement l’exécutif local n’ont pas le droit de disposer d’un véhicule de fonction attribué de façon permanente et exclusive. Le code général des collectivités territoriales ne prévoit pas l’attribution de voitures de fonction aux exécutifs locaux.

La commune doit adapter sa gestion aux réalités d’aujourd’hui. Elle doit restructurer le budget de fonctionnement en respectant l’intérêt général et les règles en vigueur…

Autre drôlerie de Philippe FAIT, le flicage permanent des employés communaux. Pouvez-vous imaginer qu’un Maire puisse interdire aux employés de répondre aux élus de l’opposition ?

Les Etaplois peuvent être affligés de l’implosion de la cité… Il semble plus aisé de jouer aux VIP que de ‘’s’atteler aux réalités étaploises’’.

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13 septembre 2014 6 13 /09 /septembre /2014 13:47

La joute à canotes 2014 sera-t-elle la der des ders ?

La joute à canotes, plus précisément des régates sur la mer, est le legs d’un passé maritime aujourd’hui révolu.

Vous êtes nombreux, depuis la parution dans la presse des propos polémiques qui condamneraient la joute à canotes, a redécouvrir mon billet d’Octobre 2010 sur le sujet.

La joute à canotes s’était l’empreinte solidaire de la communauté maritime, chaque annexe de sauvetage était armée par un équipage de pêcheurs : Chaque canote représentait son bateau pêche. Le nombre de participants se limitait aux navires gréés à la pêche.

Aujourd’hui, les bateaux ne disposent plus d’annexes (barques à clins, caravelles). Le nombre d’inscrits maritimes a drastiquement diminué, les mousses ont quasiment disparus : Sans eux finis l’état d’esprit maritime.

Pour Philippe FAIT : « Aujourd’hui, soit on respecte tout, soit on arrête ». Les incantations ne suffisent pas, sans leur réalisation, à éviter le mal et la damnation.

Une fois lancée, impossible de stopper la meute !

Comment expliquer qu’une fête populaire se transforme en foire d’empoigne ?

Il est superflu d’accuser ou d’imputer la responsabilité à l’un ou à l’autre ou de se retrancher derrière les ragots de caniveaux ! La responsabilité est collective, les municipalités successives sont les premiers fauteurs de troubles : Pourquoi ont-elles cédé aux extravagances de quelques personnes ?

La joute n’est pas une course de formule I, le départ doit se faire sur l’eau au moment de la renverse de la marée.

Pour que la joute perdure, il appartient à chacun de respecter le legs du passé, pour cela pas besoin de grands règlements qui sèment la confusion.

Lors de la campagne des municipales de 2014, au cours d’une réunion publique qui se déroulait salle Delattre, celui qui occupe aujourd’hui la fonction de 1er adjoint qualifiait Philippe FAIT de ‘’miséricordieux’’. L’organisation des joutes de 2014 révèle, plutôt, une infime parcelle du sectarisme qui anime Philippe Fait.

La mise en place de l’épreuve 2014 s’est faite autour d’un simulacre de concertation. La presse nous apprend le sacre d’un ‘’Monsieur JOUTE’’, le départ se fera de la rive gauche et le virage se fera autour d’une bouée et il sera ‘’officiellement pointé…

Ces fadaises masquent l’essentielle !

Cette année la joute aura lieu le 12 Octobre, Le coefficient de marée sera de 90 et l’étale de haute mer se produira à 15H 12 à ce moment le courant est nul. C’est à cet instant que le départ devrait être donné. Philippe FAIT, dans toute sa grandeur, aurait décidé que le départ sera donné à 14H 50 au moment où le courant de marée est au plus fort... Les canotes, « sagement » rangées sur la rive gauche seront mise à l’eau, elles effectueront un virage autour d’une bouée qui devrait se située entre l’estacade du ‘’ROULEV’’ et le port de plaisance, bonjour les dégâts. Cette manœuvre délicate effectuée, les embarcations viendront s’aligner, « toujours sagement », dernière une ligne fictive et enfin la meute s’élancera pour effectuer le parcours, bref, une hérésie.

Autre ineptie, le contrôle des canotes ! N’en déplaise à Philippe FAIT, celui-ci n’a aucune valeur légale. Maire, Adjoint ou conseiller ne disposent pas de cette compétence, SEULES, les affaires maritimes sont habilitées à contrôler les embarcations.

Malgré tout cet enfumage, la joute se déroulera, les sempiternelles jérémiades d’après joute résonneront… Bref, une joute à canotes tel que l’apprécie les Etaplois.

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 14:56

Lundi 08 Septembre 2014, les édiles étaplois se réuniront en mairie, 33 délibérations et une motion favorable à la création d’une grande région Nord, Pas-de-Calais et Picardie sont à l’ordre du jour.

Le contenu de la convocation m’a interpellé. Elle reflète les hâbleries de Philippe Fait incapable d’expliciter simplement et objectivement les évènements.

Certes, depuis de nombreuses années, les entorses à la réglementation sont nombreuses. Elles ont coûté, entre autres, 300 000€ aux contribuables étaplois dans l’affaire de la ‘’Pinède’’. N’en déplaise à Philippe FAIT, la loi s’applique à tous, la présence d’extra-municipaux dans les commissions n’est pas légale.

Extrait de la convocation au Conseil de Philippe concernant cette affaire : « Pour faire suite aux observations insistantes d’un élu de l’opposition, je vous informe être contraint de revenir sur ma décision tendant à faire participer des personnes extra-municipales aux réunions des commissions municipales. Désormais, seuls siégeront les membres du Conseil Municipal, je ne peux que regretter cette décision. » (Réf. de la lettre : PF/DR 2014.655). …/…

Ma réponse :

Monsieur Le Maire d’Etaples

Objet : Convocation au Conseil Municipal

Monsieur,

Je vous prie de m’excuser pour mon absence au conseil municipal du 08 Septembre. Pour raison personnel, je serai indisponible quelques temps.

Par ailleurs, pour faire suite à votre courrier, si l’élu de l’opposition que je suis se permet d’insister, c’est pour le respect de l’application des règles du Code Général des Collectivités Territoriales qui s’adressent à tous et plus particulièrement au Maire et officier de police judiciaire que vous êtes. Nous sommes dans un pays de droit écrit qui s’impose à chaque citoyen et plus particulièrement aux élus dont l’attitude se doit d’être exemplaire. Il existe des moyens légaux qui permettent de faire participer les Etaplois aux commissions dans le respect de la pluralité comme le comité consultatif.

…/…

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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 15:03

ASSOMPTION…

L’idée de ce billet s’est imposée après avoir participé à la grande procession en l’honneur de Notre Dame de Boulogne du Dimanche 24 Août 2014.

Le constat est criant : A Boulogne, les représentants politiques de gauche comme de droite sont absents du défilé. A Etaples, les politiciens paradent au premier rang à la recherche des suffrages de la population. Ces comportements me heurtent… Je pense que ces attitudes heurtent aussi de nombreux Etaplois. Le premier rôle des pouvoirs publics n’est-il pas l’exemplarité ?

L’assomption, Dormition pour les chrétiens d’Orient, est célébrée dès le Vème siècle en Palestine. Il semblerait que la date du 15 Août ait été choisie par L’Empereur d’Orient Maurice (562-603) lors de l’inauguration d’une église dédiée à la vierge montée au ciel.

Il faudra attendre le 1er Novembre 1950 pour que le Pape Pie XII Affirme le dogme de la foi de l’église en l’Assomption de la vierge Marie.

L’Assomption est l’une des quatre fêtes catholiques légalement chômées en France avec Noël, l’ascension et la Toussaint. Depuis 1638, sous le règne de Louis XIII, la Vierge Marie est la patronne de la France. Ce patronage a été confirmé par le Pape Pie XI le 2 Mars 1922, sainte Jeanne d’Arc étant la patronne secondaire.

Rétrospective historique : En 1806, NAPOLEON Ier impose la fête Saint Napoléon, il décide qu’elle serait célébrée le 15 Août. En fait, l’ambition de l’Empereur est de substituer une fête religieuse, l’Assomption empreinte de la ferveur populaire depuis 1637, par une célébration étatique, la Saint Napoléon. C'est ainsi que la fête nationale, du moins jusqu'en 1815, fut célébrée le 15 août.

La Saint Napoléon, fête nationale, est abandonnée lors de la restauration (1814-1852). En 1848, Louis Napoléon Bonaparte est élu Président de la république, il deviendra après le coup d’état de 1852, l’Empereur des Français sous le nom de Napoléon III. Il institue par décret la Saint Napoléon : Le 15 Août sera la fête nationale jusqu’en 1870. Ce syncrétisme ne parviendra pas à gommer le culte de la vierge montée au ciel.

Après le conflit Franco-prussien (1870-1871), la république est proclamée et la Saint Napoléon disparait pour de bon du calendrier. Les nouveaux dirigeants, hostiles à l’Empire et à l’Eglise, décident en Mai 1880 que le 14 Juillet deviendrait le jour de la Fête Nationale. L’instauration du 14 Juillet comme jour de fête nationale est, en quelque sorte, l’affirmation de l’idée philosophique et politique de laïcité apparue au XVIIIe siècle (le siècle des lumières).

Le 15 Août, fête de l’assomption, a résisté aux ‘’bouffeurs de curés’’. Depuis 1638, chaque année les processions en l’honneur de la Vierge Marie sont organisées dans tous les coins de France. Sur l’ensemble de la côte d’Opale, messe en plein air et bénédiction de la mer sont célébrées. Puis une gerbe de fleurs est lancée dans les flots en hommage aux marins péris en mer. A Etaples, le legs du passé perdure grâce au dévouement d’une poignée de bénévoles.

Je croix en l’église catholique et en son universalité. J’assiste à la messe, mais je demeure un catholique du fond de l’église où je vis simplement ma foi. Dans la commune, je suis un citoyen qui a des opinions que j’exprime.

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