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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 09:41

Le Contrat de Baie de Canche

            Après plusieurs années de réflexions, le Comité de Bassin Artois Picardie a validé,   29 Juin 2012, le dossier préalable au Contrat de Baie de Canche. Cette validation a permis au Préfet du Pas de Calais de prendre l’arrêté fixant la composition du Comité de Baie de Canche qui a été installé le 06 Mars 2013.

           

Le Comité de pilotage de la Baie de Canche est composé de trois pôles :

Un comité technique

Un comité d’experts

Un groupe de travail répartis en cinq sous groupes

La  qualité des eaux.

La gestion et prévention des risques.

La préservation et la reconquête des milieux naturels et aquatiques.

La sensibilisation est la communication.

Le fonctionnement hydro sédimentaire de l’estuaire de la Canche.

 

Le contenu :

Le Contrat de Baie de Canche, sur la base d’un état des lieux et d’un diagnostic a permis de déterminer les enjeux et objectifs de gestion de l’eau et dans un second temps de fixer les actions et les travaux indispensables à la restauration de la qualité des milieux.

Le contrat de Baie est ‘’côté terre’’ l’équivalent du Parc Naturel Marin ‘’côté mer’’. Leurs objectifs est de permettre la remise en bon état écologique des eaux terrestres et côtières, de l’estuaire de la Canche ainsi que du milieu marin.

Le contrat de Baie de Canche est l’adéquation des différentes Directives Cadres Européennes et plus particulièrement la DCE du 15/02/2006 de la Gestion de la qualité des eaux de baignade.   

 

            Le périmètre :

La limite à l’Amont se situe Montreuil et la délimitation à l’Ouest est localisée par la laisse de la plus basse mer. Le périmètre inclue les bassins versants des affluents de la Canche et des cours d’eau ayant un exutoire dans l’estuaire (le Bras de Brônne, la Bimoise, les Baillons, la Course, la Dordonne, L’huitrepin, le ruisseau de Dannes Camiers, la Grande Tringue).

Six communautés de communes (CCMTO, CCM, CCCH, CCDS, CCOS et la CAB) sont concernées par le Contrat de Baie de Canche.

 

             Le programme d’actions :

 

7 volets d’actions ont été définis. Chaque volet est composé de fiches qui exposent les actions et les modalités de mise en œuvre.

 

Volet A : L’assainissement des eaux usées et la gestion des eaux pluvialespour un coût estimatif de 11 472 845 €uros.

Volet B : Les pollutions pour coût estimatif de 2 326 000 €uros.

Volet C : Les risques inondations, submersions marines et  ruissellements pour un coût estimatif de 1 000 000 €uros.

Volet D : le fonctionnement hydro-sédimentaire de l’estuaire pour un coût estimatif de 360 000 €uros.

Volet E : Les milieux aquatiques, humides, littoraux, dunaires et estuarienspour un coût estimatif de 94 666 €uros.

Volet F : la communication pour un montant estimatif de 25 500 €uros.

Volet G : L’animation et le suivi pour un montant estimatif de 216 666 €uros.

 

Le contrat de Baie s’élève à 15 495 677 €uros. La dépense prioritaire est la réalisation des travaux d’assainissement des zones urbanisées qui ont un impact direct sur la qualité des eaux de la Canche et de baignades de Merlimont, Stella-plage, Le Touquet et Saints Cécile. Le Volet A- L’assainissement des eaux usées et la gestion des eaux pluviales est la dépense la plus élevée, elle est nécessaire pour garantir la qualité des eaux de baignade...

           

            Le Volet D- le fonctionnement hydro-sédimentaire de l’estuaire.

Ce volet D apparait important pour l’avenir de la Baie. Il est nécessaire de concilier le maintien des activités traditionnelles et le bon fonctionnement hydraulique de l’estuaire.

L’étude, pour un montant prévisionnel de 360 000 €uros, comprend une tranche ferme divisée en trois phase et quatre tranches conditionnelles.

 

 

 

                                   

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

           

             

 

 

 

 

 

 

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 14:51

La CCMTO, coupable des déboires financiers de la commune d’Etaples ?

            Les bisbilles au sein du Conseil Municipal sont avérées… La réconciliation se fait sur un unique sujet : la spoliation financière avérée ou supposée de la CCMTO qui influerait et accentuerait  les déboires budgétaires que rencontrerait la commune d’Etaples.

            L’affirmation de pillage de la CCMTO maintes fois réitérée  par l’opposition étaploise et approuvée par l’ensemble du conseil municipal y compris le Maire et les délégués communautaires étaplois (qui ne dit mot consent) relève-t-elle de l’évidence ou du fantasme ?

                        QUEL CONSTAT :

             La répartition des dotations définie en 2010 demeure la même :

La Dotation de Compensation de la Réforme de la Taxe Professionnelle (DCRTP) à caractère obligatoire correspond au montant de la taxe professionnelle que la commune aurait perçue si la réforme n’avait pas eu lieu.

La dotation de solidarité à caractère facultatif qui doit disparaitre avec la montée en puissance de la CCMTO.

En 2013, le potentiel fiscal attendu par la CCMTO s’élève à 16 000 000 €uros. L’impôt prélevé sur les entreprises dans la cité des pêcheurs représente 17% soit 2 720 000 €uros.

                  QUELLE UTILISATION DE CET IMPÖT ?

6 058 000 €uros sont destinés à alimenter les Fonds Nationaux de Garantie Individuel de Ressources (FNGIR). Le FNGIR a été instauré afin de redistribuer horizontalement des ressources à chaque catégorie de collectivités (communes, département et région). Lors de la réforme de 2010, avec le nouveau mode calcul, certaines communes enregistrent un excédent qui est prélevé  et redistribué aux collectivités déficitaires, la CCMTO fait partie des collectivités qui enregistre un excédent.

8 436 000 € sont affectés à la Dotation de Compensation de la Réforme de la taxe Professionnelle (DCRTP).                                                                              

La DCRPT versée à la commune d’Etaples s’élève à 4 882 582 €uros,  elle représente 57% du volume de la DCRTP.

Au titre de la dotation de solidarité, Etaples perçoit 394 000 €uros.             

En 2013, la commune percevra, de la CCMTO, une dotation globale de 5 276 582 € qui correspond à 53% de l’ensemble des dotations redistribuées aux 17 communes de la CCMTO.

La CCMTO s’est substituée aux communes pour la prise en charge des participations à la mission locale, à la SPA, au PLI… Cette compétence, sans transfert de charge des communes vers la CCMTO représente une économie pour Etaples d’environ 240 000 €.  Il convient d’ajouter la participation de 470 000€ de la CCMTO aux travaux de réhabilitation du domaine portuaire. Globalement Etaples perçoit directement et indirectement une participation de 5 986 582 €uros. A ce chiffre, il faudrait ajouter le coût de la mise à disposition gratuite de personnels de la CCMTO.

Etaples n’apparait nullement spolier. Les pantalonnades de l’opposition ne reflètent pas la réalité, peut-être servent-elles à masquer les erreurs commises lors des précédentes mandatures.

Sur ce dossier, il est regrettable que les délégués communautaires n’aient apporté aucune précision en particulier le Maire et plus spécialement l’adjoint aux finances qui participe aux réunions préparatoires du budget de la CCMTO.

Etaples rencontre, peut-être, des difficultés budgétaires que le rapport de la cour des comptes régionale mettra en évidence. Pour l’heure, Majorité et Opposition, avant de désigner un coupable feraient bien de balayer devant leurs portes.

 

 

 

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 14:02

Les élus étaplois face à leurs contradictions…

            Economies budgétaires, transparence sont actuellement les maitres mots de l’ensemble de la classe politique. A Etaples, à la lecture des comptes rendus du conseil municipal du Jeudi 04 Avril 2013, les qualificatifs semblent être opacité et imbroglios.

            Dans un conseil municipal, un élu de la majorité ou de l’opposition vote en son âme et conscience…  Malgré les griefs non explicité de l’opposition et de la démarche de l’adjoint aux finances, le compte administratif a été approuvé.

            Le budget de la commune ne part pas à la dérive, il est déstructuré.  La clôture des comptes laisse apparaitre un excédent  (recettes de fonctionnement – dépenses de fonctionnement), celui-ci a diminué par rapport à  2011, la belle affaire…  Dégager un reste important n’est pas signe d’une bonne gestion, Il indique tout simplement que l’ordonnateur (Le Maire) n’a pas respecté les décisions du Conseil Municipal.

            Aucune explication ne justifie cet excédent, celui-ci Provient-il de recettes complémentaires, de dépenses non effectuées ?  Qu’importe, le conseil municipal valide l’affection du résultat du compte administratif au budget primitif 2012. Comment est ventilé cet excédent ? Dégagez, il ni a rien à voir !

            Enfin, un emprunt toxique pénaliserait les finances communales (Pour mémoire, cet emprunt a été réalisé pat l’ancienne majorité), il faut le renégocier. La mise au point de l’adjoint aux finances sur le sujet apparait bien mince, mais peut-être ne souhaite-t-il pas décevoir ses nouveaux amis.  

            Le ‘’sérieux budgétaire’’ n’est plus, depuis longtemps, la préoccupation première du conseil municipal.

           

  

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 10:37

La réforme des rythmes scolaires…

            La réforme menée par le Ministre de l’éducation nationale ravive les vieux démons guignolesques du conseil municipal étaplois. La mise en place des nouveaux rythmes scolaires font l’objet d’échanges contradictoires entre le Maire et l’adjoint à l’enseignement, il est vrai qu’en cette période mouvante tous les coups sont permis : L’adjoint à l’enseignement agit comme si il n’avait jamais participé à la gestion de la cité.

            Les enseignants, les parents d’élèves et tous les étaplois s’interrogent sur la frénésie du Maire.

Propose-t-il un projet éducatif dont le contenu aurait été construit autour de l’école avec les enseignants et les parents.  Ce projet, s’il existe, a-t-il comme objectif la réussite de chaque petit étaplois, favorise-t-il l’égalité des chances, permet-il aux enfants d’acquérir les savoir de base ?

Cette agitation n’est-elle pas tout simplement le reflet de l’aide financière promise par l’Etat ? 50 euros par élève inscrit aux activités périscolaires pour la première année. Pour Etaples, commune défavorisée, cette obole pourrait s’élever à 90 euros par enfants.

Le Maire et l’adjoint à l’enseignement n’apportent aucune réponse sur l’organisation qui serait mise en place : La pause méridienne sera-t-elle modifiée ? Comment seront organisées les activités périscolaires, avec quel encadrement ? Les élèves en difficultés pourront-ils bénéficier d’un soutien scolaire par petit groupe ?  Faut-il placer la demi-journée complémentaire le mercredi matin ou le samedi matin ?

N’est-il pas urgent, sur ce dossier, de prendre son temps ? L’aménagement des rythmes éducatifs doit favoriser l’égalité des chances. Le Conseil municipal ne doit pas transiger sur les moyens (Humains et matériel) et se laisser imposer un rythme par le ministère de l’éducation. L’improvisation déployée par la Majorité aboutira tout simplement à une pratique occupationnelle des enfants et la pédagogie sera remisée au placard.

      D’ailleurs, France 3 Nord Pas de calais a sondé 231 communes de plus de 4000 habitants sur le sujet de la semaine de 4 jours et demie dans les écoles. Seules 36 d’entre elles dont Etaples envisagent de mettre en place cette réforme dès la rentrée de Septembre 2013.

 

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 17:32

La TAXE de SEJOUR au « FORFAIT »

            Le conseil municipal étaplois, lors de la séance du 06 Septembre 2012, a adopté à l’unanimité (32 voix) la taxe de séjour dite au « forfait ».

            Quelque soit les activités, les entrepreneurs ont besoin de vérité et de clarté. Force est de constater que la taxe de séjour dite au «forfait » est mise en place sans un constat réaliste de la situation étaploise. La période de référence choisie (de Mars à fin Novembre) semble excessive. Malgré les abattements, la taxation représente une période de remplissage pleine de 90 jours qui est trop longue. Ce nouvel impôt ne tient pas compte du nombre réel d’hébergement, en effet, dans la plupart des cas un gîte de quatre personnes n’est occupé que par deux individus. En conséquence, la redevance sera deux à trois fois plus élevée que dans les communes du Touquet, Berck, Merlimont et Sainte Cécile où la période de référence est plus courte, les tarifs à la nuitée sont largement inférieurs et la taxe se calcule toujours au réel.

Prétendre que le changement de règle n’aura aucune incidence est une absurdité.

Le conseil municipal, en adoptant à l’unanimité la taxation du séjour au « forfait » n’a sans doute pas réalisé les difficultés que ce nouveau mode de calcul pouvait engendrer.

Comme cela est souvent le cas à Etaples, les décisions importantes, qui touchent au quotidien de la population, sont régulièrement prises par le conseil municipal  dans la précipitation et sans concertation (camping, indemnité des élus, école Jules Ferry…). Sur ce sujet, il est regrettable que les élus n’aient pas respecté l’esprit du texte qui précise : ‘’Afin de permettre aux loueurs de s’adapter à l’évolution des tarifs de la taxe de séjour, il est recommandé que le conseil municipal ou l’organe délibérante du groupement délibère suffisamment tôt dans l’année, par exemple avant le 1 Juillet, pour application des nouveaux tarifs au 1 janvier de l’année suivante.’’ Chacun le comprendra, cette recommandation sous-entend que le Maire se devait de diffuser largement l’information et de ne pas se limiter à un simple affichage en mairie et à une mise en ligne sur le site municipal.

Enfin, en vertu de l’article R.2333-46 du CGCT, les tarifs de la taxe de séjour doivent être affichés chez les logeurs chargés de percevoir la taxe de séjour.

La taxe de séjour doit obligatoirement figurer sur la facture remise au client. Il est donc inutile de demander aux loueurs d’inclure la taxe de séjour dans le tarif de location.

L’assemblée délibérante souhaite-t-elle le développement l’activité touristique dans la cité des pêcheurs ?

 

 

 

 

 

 

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 16:47

Etaples, une ville touristique ?

            Selon l‘INSEE, une ‘’commune touristique’’ est une aire géographique attractive pour le développement du tourisme reconnue pour la richesse de son environnement et de son patrimoine. Etaples dispose de ces deux atouts !   

            Pour autant, la cité des pêcheurs est-elle devenue une destination touristique ?

            Je ne le pense pas.

Le développement touristique est le résultat d’une politique d’aménagement du territoire et de l’environnement (éco-tourisme), d’une politique culturelle et d’animation (tourisme patrimonial et évènementiel), d’une politique sportive (tourisme sportif), d’une politique agro-maritime (agro-tourisme, tourisme-marin)  et d’une politique d’emplois (saisonnalité). Aucune de ces politiques n’est mise en œuvre par le conseil municipal.

 Par nature, le tourisme est une activité complexe qui demeure surtout une affaire de sensibilité et d’émotion (la population s’approprie le développement touristique) autant que de technique (office de tourisme) et de commerce (offres diversifiées)… C’est l’acceptation de l’ensemble de ces compétences qui fait la réussite d’un tourisme de qualité.

La première aptitude du touriste est de se déplacer… La seconde est de séjourner, l’hébergement est la composante essentielle à l’essor touristique de la cité.

Le parc d’hébergement touristique étaplois est d’environ 934 lits répartis en cinq hôtels, 36 chambres d’hôtes et gites, 1 centre d’hébergement, 1 village de vacances et d’un camping (Pour le calcul de la capacité du Nb de lits : pour les hôtels Nb de chambresx2, le Nb d’emplacements du campingx3…).  Le taux moyen de remplissage de l’ensemble des équipements est d’environ 51%/an. La faiblesse du taux d’occupation démontre que la ville d’Etaples n’est pas reconnue comme une destination touristique.

Ce fait n’a nullement interrogé les élus ! Sans débat, la délibération N°25 du conseil municipal du 06 Septembre 2012 qui  instaure la taxe de séjour dite « au forfait »,  a été approuvée à l’unanimité.

Naturellement, mon propos n’est pas de mettre en cause la légitimité de cette décision. Cependant, je m’étonne qu’aucune concertation n’ait eu lieu entre les professionnels et les élus. Mais surtout, je m’interroge sur le mutisme de loueurs de gîtes membres du conseil municipal ainsi que de celui de l’ancien adjoint au tourisme.

La taxe de séjour « au forfait » est un impôt local indirect relatif au domaine du tourisme qui est supporté par les logeurs (hôteliers, propriétaires de gîtes, camping…). Cette contribution est calculée en fonction de la capacité d’accueil des hébergements sur une période définie par l’assemblée délibérante. Elle est dû en totalité quelque soit le taux d’occupation. Cette dîme est perçue par l’office de tourisme.

A Étaples, la période de référence retenue par le conseil municipal est comprise entre le 1er Mars et le 30 Novembre soit 275 jours. Or l’attractivité de la cité des pêcheurs ne permet pas aux professionnels du tourisme de travailler à taux plein sur un cycle de 275 jours. Actuellement, le remplissage à taux plein des structures de la commune se situe entre le 15 Juin et le 15 Septembre soit 93 jours… L’écart est conséquent !

Par ailleurs, les villes du Montreuillois et au delà qui ont opté pour le « forfait » proposent des périodes d’occupation plus courtes et des taux de taxes inférieurs.  

Quelle est la réelle détermination des élus en matière de développement touristique ?

Anéantir le travail des professionnels, développer une économie parallèle, renvoyer en périphérie de la cité les touristes, accélérer le déclin commerciale de la commune.

             Le tourisme peut devenir un secteur économique important pour la cité des pêcheurs à la condition que chacun des acteurs soit respecté et que l’office du tourisme soit un véritable outil au service des professionnels avec comme priorité de commercialiser et de marketer le produit « ETAPLES ».  

            Pour conclure, afin d’éviter tout amalgame, deux définitions :

ü  Le touriste est une personne qui passe une nuit dans la ville visitée. La durée du séjour (longs séjour=4nuits et plus, court séjour=1 à 3 nuits) est comptabilisée en nuitées.

ü  L’excursionniste ne séjourne pas dans la cité, il visite les équipements ou vient faire des achats.

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 20:54

                        BONNE ANNEE 2013 !

            En ce début de la nouvelle année, permettez-moi de vous présenter mes meilleurs vœux. Que cette nouvelle année vous apporte, ainsi qu’à celles et à ceux qui vous sont proches, bonheur et réussite tant sur le plan personnel que professionnel.

2012 a été une année difficile pour l’ensemble des français et naturellement pour beaucoup d’Etaplois. Le chômage frappe 21% de la population active étaploise dont 32% de jeunes de moins de 25 ans.

 Etaples dispose d’un outil : Le CUCS avec comme thématique prioritaire ‘’la réussite éducative’’, il pourrait être la cheville ouvrière de la création d’une école de la deuxième chance qui permettrait d’accueillir les ‘’jeunes en difficultés’’ afin  de valoriser les individualités par l’accès à la culture et à la formation.

 Mon souhait pour cette nouvelle année 2013 serait qu’Etaples se dote d’un grand projet d’avenir et d’une grande ambition collective et que cessent les clivages mortifères savamment orchestrés par l’ensemble du conseil municipal.

2012, c’est aussi l’année de la stagnation ou de la baisse des salaires avec l’augmentation du coût de la vie. La flambée des prix des carburants est un exemple qui se répercute sur le pouvoir d’achat mais aussi sur les activités de l’automobile et de la pêche.

Le marché de l’automobile a connu une année noire en 2012 : les ventes ont reculé de 14% ce recul devraient se poursuivre en 2013. J’espère que l’onde de ce cataclysme ne s’abattra pas trop durement sur l’ensemble de la filière automobile afin que VALEO puisse traverser cette crise sans suppression d’emploi.

 Pour cette année, les pêcheurs enregistrent une satisfaction : les quotas de pêche sont préservés. Je souhaite pour le futur que la flottille bénéficie de plans pluriannuels basés sur des données scientifiques fiables et précises  qui permettraient une lisibilité d’exploitation sur le long terme avec en finalité un renouvellement ou une modernisation des navires.

2012 aura été la dégringolade des commerces étaplois. Le bâtiment et les travaux publics ne sont guère mieux lotis, les entreprises ont licencié. Face à cette situation, mon souhait, lors de l’élaboration des marchés, serait la création  d’une clause sociale qui permettrait de favoriser l’économie locale.

2012, c’est aussi le désaveu de la politique économique et urbaine menée par la majorité municipale. Les orientations prises depuis de nombreuses années sont néfastes pour  l’économie locale, pour l’équilibre social et pour le rayonnement de la commune. La majorité, par son comportement, ajoute de la crise à la crise. Pour 2013, je souhaite qu’une autre politique soit mise en œuvre, je suis persuadé qu’avec le courage des Etaplois et leur générosité, tous ensemble, pour Etaples nous pourrons écrire une autre histoire.

Il est temps de tourner la page de 2012 et permettre que 2013 soit l’année des retrouvailles, du vivre ensemble, à nouveau Meilleurs vœux et ‘’Essayons d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple (Jacques Prévert).’’

 

 

 

   

 

 

           

           

 

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 18:52

A l'ensemble des lecteurs de ce blog, je souhaite un joyeux NOEL et une BONNE ANNEE 2013. A très bientôt.

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 14:12

Estuaires Picards

 L’arrêté ministériel du 19 Février 2008 a mis en œuvre  l’étude du parc naturel marin des trois estuaires Picards (Somme, Authie et Canche), le décret du 11 Décembre 2012  (N° 2012- 1389, JORF N° 0290 du 13/12/2012) crée le Parc Naturel Marin des Estuaires Picards et de la mer d’Opale.

L’étude de préfiguration du parc naturel marin s’est déroulée sur une période de plus de deux ans, elle a permis de dégager les objectifs qui sont de protéger et de maintenir en bon état de conservation des écosystèmes et en autres les valeurs et les biens culturels liés à la mer et à l’originalité des estuaires, les pratiques et savoir-faire traditionnels …

Le décret nomme aussi les membres du conseil de gestion du parc naturel marin.

En cette période de forts orages qui secouent actuellement la baie de Canche espérons que ce décret ne vienne pas en rajouter.  

    

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 16:07

Séance de la CCMTO du 06 Décembre 2012-12-07

 

            Les 15 questions à l’ordre du jour de cette dernière séance de l’année 2012 dont une concernant le Parc OPALOPOLIS ont été présentées et adoptées, sans débat, à l’unanimité dans une atmosphère particulièrement tendue.

            OPALOPOLIS, quel devenir ?

            Après la présentation des orientations du PLU étaplois, le Président de la CCMTO a signalé que la surface du parc Opalopolis serait  de 50 à 60 hectares très proche de la surface initial de 1997. Le passage de 230 hectares à 60 oblige à densifier fortement l’occupation du sol afin d’assurer l’équilibre financier de la nouvelle mouture d’OPALOPOLIS…

            Le ‘’rétropédalage’’ du projet serait dû aux nombreuses règlementations législatives (depuis le démarrage d’OPALOPOLIS, les Présidents successifs de la CCMTO sont des députés : ils ignoraient la réglementation…)  et à la nécessité de repousser le périmètre vers l’ouest afin de préserver la zone humide et éviter les contentieux avec l’ennemi N°1, le GDEAM. ET tout naturellement, il est impératif, pour le bien du contribuable, d’aboutir à un accord amiable avec ADEVIA  pour ce qui concerne les acquisitions et les 12 millions d’emprunts garantis à 80% par la CCMTO : en clair, quel coût pour l’abandon du projet ?  

            Cet ‘’enfumage’’ masque difficilement le cafouillage qui ‘’entube’’ ce projet depuis 1997, il démontre l’amateurisme qui règne à la CCMTO mais aussi les limites des discours démagogiques face à la réalité économique locale et surtout l’absence de vision crédible pour l’avenir du territoire qui apparait au bilan et perspectives du Schéma Régional de Développement Economique du 30 Septembre 2012.

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