« La ville est mieux gérée et je l’assume (source : les échos du 17 avril 2024) »

Le Maire « intérimaire », diminutif arrogant utilisé par une partie de sa majorité, prend à contre-pied son ‘’ancien ami dépensier’’. L’opposition soutient cet effort, pour autant, devrait-elle acquiescer sans coup férir le budget 2024 ?  

Nous avons exprimé un avis négatif sur ce budget. Nous allons par plusieurs billets expliciter notre position.

Ce premier billet concerne les taux de fiscalité 2024. La fiscalité locale  devrait rapporter 6 283 704€. Ce pactole est le cumul des produits attendus des ressources  voté à taux contant depuis 2022 d’un montant 5 821 699 € et de celui des produits des ressources indépendantes des taux votés de 462 005€.

Le produit des trois taxes 2024 évolue de 6% par rapport à celui 2023. Cette évolution est principalement due à la valorisation de 4,9% des bases votées par les parlementaires.

Le coefficient de mobilisation du potentiel fiscal est de 0,45 inférieur au coefficient moyen des communes de la même strate. La faiblesse de ce coefficient aurait dû interroger la majorité, il n’en fut rien… Cette pseudo-majorité préfère fuir ses responsabilités et laisser à d’autre le traitement de l’affaiblissement financier de la commune.

La « trajectoire vertueuse » pour une meilleure gestion financière de la commune n’est pas de savoir si l’on peut dépenser moins en ne faisant pas des choses inutiles mais d’ajuster la voie financière ‘’vertueuse’’ au service de l’intérêt général.

Pour conclure ce premier volet, Notre cité est composée de 6223 foyer dont 2121 (34%) paient l’impôt sur le revenu. Par contre, 52,51 % des habitants vivant dans leur résidence principale sont propriétaires, 46,17 % sont locataires, le reste est logé à titre gracieux. Une augmentation de la taxe du foncier bâti concernerait 52,51% des résidents propriétaires dont certains d’entre eux sont des propriétaires très modestes qui supporteraient amèrement une augmentation exagérée et brutale de la taxe du foncier bâti.