Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 janvier 2024 2 30 /01 /janvier /2024 14:38

D’abord, permettez-moi d’avoir une pensée émue et sincère pour nos « pauvres » députés et sénateurs qui peinent à boucler leurs frais de représentations.

Le ras-le-bol des normes administratives françaises et européennes  mobilise  la colère des agriculteurs, elle prend de l’ampleur… Les pêcheurs se solidarisent avec le monde agricole afin de dénoncer les dérives de l’agro-alimentaire qui mettent à mal la rentabilité des entreprises.

Ce ras-le-bol est connu depuis le longtemps ! Qu’a proposé le commissaire au plan afin d’adapter notre agriculture au futur ? 

Alors que nous sommes tous confrontés à une vie devenue trop chère, aux difficultés de se loger et aux salaires de misère ; au ‘’monastère républicain’’, le bureau des ‘’abbés’’ décide d'augmenter de 305 euros par mois (+5,4%) les frais de mandat alloués à chaque ‘’frère’’. L’abus de ces ‘’gens’’ alimente de potentielles révoltes de grande ampleur et de nouvelles émeutes dans les ‘’quartiers’’.

Le 1er ministre rencontre les paysans. Il affirme mettre « l’agriculture au-dessus de tout », comme il l’avait promis pour l’école. Inutile de raconter des bobards, le périmètre d’action du 1er ministre est très restreint. La commission européenne en décide autrement.

              Que souhaitent les producteurs et le monde du Travail ?  Etre entendu, et pouvoir vivre plus dignement de leur labeur.              

Hasard du calendrier, le secours catholique et l’INSEE publient leur rapport sur l’état de pauvreté en France.  

              Le secours catholique parle de « drame social annoncé » Avons-nous connaissance que l’inflation sur les produits alimentaires devrait atteindre les 12 % en 2024. Avons-nous conscience de l’ampleur de cette problématique, qui, conjugué aux hausses factures d’électricité et de gaz aggraveront la vie des ménages.  

              Evitons de sombrer dans le catastrophisme ! Un parfum de bonne volonté des élus en charge de ces sujets devrait permettre la mise en place d’une politique sociale au service des plus démunis.

Que dit l’INSEE ?   

              La pauvreté s’accroit depuis le Covid et les inégalités progressent. C’est le constat du dernier rapport de l’INSEE. Il apparait que les Français sont sortis plus pauvres de la pandémie qu'ils n'y sont entrés. Mais, le plus alarmant, c’est le niveau de vie ‘’des plus pauvres’’ qui baisse et celui des plus aisés s’améliore.

              En 2021, la part des ‘’Français pauvres’’ a augmenté de 0,9 %... 14,5 % des Français vivent sous le seuil de pauvreté ! Il y a deux ans plus de neuf millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté, établi à 60 % du revenu médian, soit 1 158 euros par mois pour une personne seule, la moitié d'entre elles dispose de moins de 924 euros par mois.

              Notre bonne ville d’Etaples affiche un taux de pauvreté de 19% soit 5 points de plus par rapport au national.

              Notre cité connait des difficultés sociales aggravantes qui ne sont pas prises en compte dans la politique de la ville.

              Autre sujet de préoccupation, le vieillissement de la population. Les retraités représentent 29% des étaplois.  Cette réalité est aussi absente de la politique locale.

              Nous sommes nombreux à ne pas aimer les cassandres, nous préférons suivre les devins quand ils claironnent des lendemains qui chantent. L’exemple type de fausse partition est l’inauguration des salles plurivalentes des écoles Jean Moulin et Rombly où la réalité financière est volontairement cachée. Posons-nous la question de la sincérité de nos ‘’chers élus’’ : Qui abuse ? Qui triche ?

              Qui abuse ? Les députés et les sénateurs qui confortent, discrètement, leurs privilèges… Qui triche ? Nos ministres qui s’interdisent de tout dire ou la municipalité étaploise qui dissimule la faillite budgétaire de notre cité.

              Le discours de vérité ne passe pas ! Nous préférons le pipo et les caresses… Et qu’importe si demain nous devons payer l’addition, le temps aura passé. Les promesses n’engagent que ceux qui les croient.

Partager cet article
Repost0

commentaires