A vouloir tout uniformiser notre cité étaploise se banalise, notre identité locale s’estompe et elle laisse la place à plusieurs villes dans la ville. Notre ville devient insaisissable!
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Il y a le vieil Etaples où plane toujours l’ombre de la pêcherie à la pêche fraiche qui a fait la réputation de « la cité des pêcheurs ». Les difficultés d’accès au port étaplois, l’augmentation du tirant d’eau des navires et les tracasseries administratives ont eu raison de l’activité. Vers 1847, l’arrivée du chemin de fer a modifié le paysage, la ligne Longueau-Boulogne a coupé en deux la commune. En 1970, l’implantation de Ducellier-Valéo a imposé une nouvelle empreinte : La périurbanisation, elle a fait se construire de nouveaux quartiers. Les années 2000 voient pousser comme les champignons une nouvelle entité : le Domaine des Prés. Le développement urbain mal maitrisé par la majorité accentue la fracture sociale qui profite à l’espace rural qui - lui- se repeuple.
Les chantiers dans tous les sens modifient l’image de la cité des pêcheurs : Suffiront-ils à arrimer cet immense patchwork ?
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« 2023, Bis Repetita », la majorité remet l'ouvrage 1998 sur le métier, l'idée était, peut-être, de revoir les choses et de corriger ce qui doit l'être , même pas. La pauvreté de l’argumentaire reste identique : « Le programme de la place correspond à un compromis nécessaire entre, d’une part l’embellissement du centre-ville et, d’autre part, le maintien d’un nombre de places de parking suffisant ». Une nouveauté pour 2023, « la rue devient un espace partagé », nous savons tous que ce type d’aménagement vieillit très mal… Et la pose de bornes d’arrêt minute, celles-ci sont-elles la préfiguration d’un stationnement payant sur la place du Général De Gaulle ?
Adieu tradition, la fête foraine passe à la chausse-trappe, en sera-t-il de même avec les marchés ?
L’aménagement de la place est repoussé, cet investissement ne sera plus subventionné par la région. Il faudra attendre les devises de l’opération Capelli.
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Avant cela, il faudra éviter un scandale financier et donner du sens à l’aménagement de la « friche abattoir » en restructurant le boulevard Billiet et la route d’Hilbert. Cet espace, pompeusement dénommé par le maire « parking modulable » sera-t-il équipé des services indispensables à l’autonomie et au bon fonctionnement des véhicules de loisirs : vidange des eaux usées, eau potable…
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Il faudra aussi réhabiliter les liaisons du «patchwork » : Route de Boulogne, Avenue Pasteur…
Mais, la priorité des priorités n’est-elle pas le rétablissement de l’équilibre financier de la section d’investissement qui affichait un déficit de 523 150€ au CA 2021 et un manque probable de 2 500 000€ à 3 000 000€ au CA 2022. Cette insuffisance de recette ne pourra pas être comblée par une épargne nette trop faible de la section de fonctionnement.
L’avenir attestera ou démentira ce bilan sommaire de mi-mandat.
