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6 mai 2024 1 06 /05 /mai /2024 14:19

L’idée d’économie d’échelle, pour la commune, est une hypocrisie. Cette mayonnaise budgétaire est un concept initié par le maire précédent et mis en musique par le pointilleux adjoint en charge du « pilotage d’un service public de qualité ». L’économie d’échelle au niveau de la cité n’est pas une économie budgétaire !

Le « mal être » de cette majorité réside dans sa frénésie à dissimuler, aux étaplois, les dérapages budgétaires qui ont amené la commune aux portes de la mise sous tutelle. Son obsession est de réduire, quoi qu’il en coute, les centres de dépenses du budget général et plus particulièrement les charges à caractère générale (chap. 011) et les charges de personnel et frais assimilés (chap. 012) au détriment du bon fonctionnement des services et plus particulièrement celui des services techniques.

Avec l’occupant actuel du fauteuil majoral, le terme transparence devient, peu à peu, réalité. Mais le chemin qui mène à la clarté est semé d’obstacles, l’article paru dans les échos du Touquet du 24 Avril 2024 laisse imaginer les adversités rencontrées le maire.

Naturellement, nous sommes favorables avec une  politique structurelle réfléchie, sur le long terme, discutée par l’ensemble des élus associé à l’administration. La mise en place d’un tel schéma nécessite une réelle volonté du maire et un changement fondamental du comportement de l’adjoint aux finances. Pour information, la commission des finances se déroule sans transmission préalable de document.

Les budgets annexes ne sont pas une boite noire ou un trou financier, ils permettent à notre cité de rayonner à l’extérieur. Le budget consolidé pour le fonctionnement du Port de plaisance, de Mareis et de l’office de tourisme s’élève, pour 2024, à 1 622 367€ subventionné par la commune à hauteur de 560 000€.

Les dépenses correctement fléchées doivent être, avec sincérité, affectées aux différents centres de dépenses. Cette clarification réaliste des couts permettra une présentation améliorée du budget général. Cependant, cette épuration des charges ne changera en rien le bilan préoccupant du point de vue de l’efficacité des dépenses communales.

Le tourisme pour la majorité apparait être une friandise de satisfaction, une fabrique de jours enchantés. En quelque sorte, notre destination touristique serait une fortune pour notre économie et une voie qui confirmerait implicitement l’attractivité de notre ville, nous pouvons nous interroger sur cette réalité. Le touriste ou l’estivant a généré, en 2023, 938 452€ dont 84 972€ de taxes de séjour qui sont allés directement dans les caisses de nos trois structures. Le tourisme crée peu de valeur… Au regard des millions nécessaires à la rénovation et la mise aux normes des infrastructures touristiques existantes.  Face aux difficultés budgétaires actuelles, La commune est dans l’incapacité de budgéter les moyens financiers nécessaires au rajeunissement des installations. Sans une cure de jouvence sur le court terme, les installations perdront en attractivité et en une perte de résultat.

Notre prochain billet sera consacré aux dépenses sociales.   

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