Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 13:32

 

            Lors de la séance du conseil municipal de Décembre 2011, le Maire, désavoué par une partie de sa majorité, a certainement – comme annoncé – réuni un bureau élargi sur le sujet de l’assainissement. Il est fort probable que l’affaire soit remise sur le métier lors de la prochaine assemblée.

            Sur cette affaire, le Maire peine a expliciter son choix sur la durée de douze années de la délégation de service, la majorité pédale dans la semoule… Et l’opposition s’embourbe dans la mascarade.

            La durée, 6 ou 12 ans, de DSP n’a aucune influence sur la constitution future d’une communauté d’agglomération.

            La question devrait, semble-t-il, être simple : Cette Délégation de Service Public aura-t-elle des incidences financières sur le budget des ménages ? Cette interrogation demeure sans réponse.

                        Quid d’une communauté d’agglomération ?

Bien sur avec l’augmentation du nombre d’habitants sur notre territoire, la distribution de l’eau et le traitement de l’eau usée deviennent une équation financière importante qui doit être prise en considération. La mutualisation des investissements (La réalisation de la station d’épuration du SIVOM d’Etaples est une illustration), l’harmonisation de l’exploitation ainsi que l’unification des tarifs sont des avantages que peut apporter un transfert complet des compétences eau et assainissement à une structure intercommunale.

Cependant, le passage à un transfert de compétence vers une intercommunalité ne doit pas s’effectuer dans la précipitation (l’ancien adjoint aux finances de la commune d’Etaples devrait faire preuve de plus de modestie). Il est nécessaire d’analyser les obstacles et les enjeux d’un changement aussi radical. L’objectif n’est pas de se presser mais de trouver la solution efficiente qui prend en compte le fonctionnement des services de chaque commune, l’analyse exhaustive de l’état des installations (la vétusté) ainsi que les coûts pratiqués dans chaque collectivité, de l’état de la dette et de la trésorerie.

 

La finalité de ce transfert de compétence est la tarification qui, souvent, se traduit par une hausse de la redevance. En effet, à l’année N, les situations sont toujours disparates, il suffit de consulter le constat du SAGE sur l’état des travaux à réaliser pour imaginer l’ampleur de la dépense et la répercussion pécuniaire sur le porte monnaie de l’abonné.

Avant d’exiger, l’opposition ne devrait-elle pas apporter de plus de précisions sur ses propositions?    

         

 

 

             

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires