Vers un abandon de la réforme des rythmes scolaires ?
La réforme des rythmes scolaires, promesse de campagne de François Hollande, remet en place une demi-journée de classe, supprimée en 2008. Elle devait permettre d'alléger des journées surchargées peu propices aux apprentissages et d'offrir des activités périscolaires, à la charge des collectivités locales.
Comme partout en France, Les parents d’élèves étaplois ont manifesté leur hostilité à la nouvelle répartition du temps scolaire imposée depuis la rentrée par le ministre de l’éducation et mise en place par la municipalité.
Il était normal que les parents s’expriment. L’école est un sujet d’avenir qui mérite une réflexion sur l’intérêt général de l’enfant.
Sur ce sujet difficile, la langue de bois est superflue. Il est inutile et saugrenu que quelques uns tentent d’en faire une récupération politicienne.
Si la réforme est maintenue, elle devra être appliquée sur l’ensemble du territoire y compris à Etaples.
Pa contre, je suis persuadé, qu’en 2014, la réforme ne sera pas appliquée telle qu’elle est actuellement prévue et organisée.
Dans notre commune, il faudra remettre l’ouvrage sur le métier.
Il sera nécessaire de nous interroger sur l’utilité des actions proposées. Celles-ci devraient avoir une cohérence avec la pédagogie développée par les enseignants qui, de fait, doivent disposer d’un droit de véto sur les activités.
Les enfants sont encadrés, pour la journée par une équipe pédagogique professionnelle. Le soir, ils sont confiés à des animateurs dont les parents ignorent les critères sur lesquels ils ont été choisis. Il est indispensable que le choix des critères et des profils pour le recrutement des animateurs soient rendues transparents.
Le manque de concertation entre les parents, le rectorat et la municipalité a provoqué une désorganisation générale qu’il faudra solutionner pour le bien des enfants. Enfin, je suis persuadé que les activités périscolaires liées aux nouveaux rythmes scolaires n’engendreront pas de hausse d’impôts ni une participation financière des parents.
Ne soyons pas à coté de la plaque, le sujet fondamental de l’éducation nationale n’est pas les nouveaux rythmes scolaires mais l’échec scolaire de nombreux enfants en fin de cycle primaire qui éprouvent des difficultés en lecture, en calcul et en écriture.
