L’assiette foncière des anciens abattoirs a trouvé preneurs : Les sociétés « EVER GO » et « SAS BECA COTE D’OPALE ». Une majorité du conseil municipal a été séduite par le projet d’une structure adaptée aux sports, loisirs et bien être, bowling et padel… et d’un Burger King.
Les deux sociétés débourseront 490 000€ pour l’achat du terrain et à terme 160 000€ de taxe d’aménagement.
La commission AMI (composée exclusivement de membres de la majorité) qui s’est réunie le lundi 24 Février 2023 a émis un vote favorable (4 pour et 1 abstention).
L’avis de la commission devait permettre un débat serein, ce ne fut pas le cas : Pourquoi cette cacophonie lors du débat en conseil municipal ?
Etrange la position du 1er adjoint ; Il y a quelques temps, il était favorable à l’installation de la ducasse à cet endroit.
Tout aussi étrange l’emballement du maire à faire adopter cette délibération. Pour une rentrée rapide d’argent dans l’escarcelle de la commune, peut-être.
Personnellement, je crois qu’il s’agit d’un pied de nez au maire démissionnaire. Le fan club l’a compris et il n’accepte pas de voir le Maire réussir là où Philippi FAIT a échoué.
L’ambiance électrique lors de ce débat a rendu difficile le comptage des voix… La bataille pour Etaples a commencé !
Le Rapport d’Orientation Budgétaire (ROB) est obligatoire avant le vote du budget, il est composé de 4 rubriques :
Les orientations budgétaires envisagées par la commune.
La présentation des engagements pluriannuels.
Les informations relatives à la structure et à la gestion de la dette.
L’évolution des dépenses réelles de fonctionnement et du besoin de financement.
Que retenir de ce gros pavé ?
Tout d’abord ‘’Bravo’’ d’avoir suivi la recommandation de la CRC qui préconisait d’améliorer l’information au sein du conseil municipal. Elle peut encore évoluer…
L’instabilité nationale des derniers mois fragilisent les politiques publiques locales.
La liste des mesures nouvelles inscrite dans le budget de l'État pour 2025 impacte les finances des collectivités locales.
Pour notre commune, malgré le rapport en demi-teinte de la CRC et un contexte national défavorable, la situation budgétaire se redresse.
Le contrôle régulier des dépenses de fonctionnement,depuis 2022, permettent de maitriser les charges générales (011), les charges de personnels (012) et les autres charges (65), il évite les Dérives constatées par la chambre Régionale des Comptes.
Le suivi draconien de ces dépenses permet de dégager un excédent brut prévisionnel de fonctionnement 2024 de 1 535 234€ dont 1 147 564€ proviennent du 011. Cette ponction important m’interpelle, Nous attendrons le CA pour faire le point.
Un virement de la section de fonctionnement de 850 000€ vers l’investissement est envisagé afin d’assurer, en partie, le remboursement de la part en capital de 1 015 915€. Les fonds propres de la section d’investissement permettent d’assurer le complément de financement.
685 234€ seront mis en report de recettes de fonctionnement. Peut-être s’agit-il de dépenses n'ayant pas donné lieu à un service fait avant le 31 décembre de l'exercice. Si ce n’est pas le cas, il serait souhaitable d’inscrire en dépenses de fonctionnement une ligne dépenses imprévues.
La dotation de l’état reste stable à 2 785 847€.
La valeur locative de la taxe foncière progresse de 1,7% et se traduira par une augmentation de l’impôt local malgré le maintien des taux inchangés depuis 2013. L’apport financier des taxes foncières et d’habitations devrait s’élever à 6 201 253€ en progression de 109 650€.
En investissement, la volonté d’exclure les recettes fictives comme les cessions immobilières non réalisées et de les compensées par des emprunts d’équilibre permettra d’éviter les bévues de 2022 pointées par la CRC.
L’endettement de la commune est en diminution constante depuis 2022. La capacité de désendettement est, en 2024, de 2,9 années largement en dessous du seuil préconisé qui est de 8 années. Combien de temps la commune pourra tenir la capacité d’investir sans avoir recours à l’emprunt sachant que la totalité du patrimoine a été vendu.
Les investissements proposés dans le rapport concourent à améliorer le cadre de vie des étaplois. Cependant l’accompagnement au développement économique était oublié, je note que vous avez pris en compte les propositions que j’ai développé lors de différentes discussions : l’accès du CNC, la réflexion d’un aménagement routier pour l’accès au site des abattoirs, les travaux du Valigot dont le démarrage est suspendu à la bonne volonté de la CA2BM de réaliser l’assainissement et l’évacuation du pluviale, la liaison routière OPALOPOLIS et Valigot et une esplanade d’accueil pour les manifestations.
L’analyse des budgets annexes décrit un essoufflement des structures. Néanmoins, si nous considérons que l’attractivité de la commune dépend de ces sites nous devons assurer l’équilibre financier. Il faudra certainement envisager des investissements conséquents pour les relancer.
Le départ de 19 agents a pour effet immédiat une diminution des charges salariales. Néanmoins, une vision purement comptable du chapitre 12 ne résoudra pas durablement les situations disparates constatées dans les différents services.
Les dépenses prévisionnelles 2025 des charges de personnel de 9 150 000€ avalent la totalité de notre autonomie financière prévisionnelle 6 920 000€ (chapitre 73 Impôts et taxes).
Pour conclure, après quelques années de navigation dangereuse, le carnet de bord 2025 que vous nous proposé permettra au navire étaplois de reprendre le bon cap et de confirmer la route tracée en 2023.
Les Echos du Touquet: Suite à la publication du rapport de la Chambre Régionale des Comptes (CRC), qui pointe les faiblesses financières de notre commune l’actuel député de la 4ème circonscription a souhaité se justifier. Faut-il manquer d’amour propre pour tronquer à ce point la réalité ?
Notre cher député s’enorgueillit du désendettement de la commune. En 2014, l’encours de la dette s’élevait 11 598 000€, en 2020, la dette se stabilisait à 8 935 000€ pour remonter à 9 804 000€ en 2022. L’encours de la dette en 2023 s’élève à 8 540 000€ (source : Finances Publiques). Le ratio de désendettement du budget principal est de 3,2 ans, il était de 7,4 ans en 2019.
La gestion d’équilibriste orchestrée par ce Monsieur a plongé la commune dans le rouge !
Les budgets présentés au conseil municipal étaient insincères. Les recettes inscrites incertaines comme par exemple la vente du camping… La cession de ce bien n’a été effective qu’en 2023. Les cessions sont une source de financement des investissements hypothétique en raison des délais et incertitudes concernant le dénouement des opérations. Dans l’attente de l’encaissement, l’équilibre du budget est assuré par des « emprunts dit d’équilibre ».
Vous évoquez la création des espaces polyvalents mais, vous cachez honteusement la dérive du cout final qui se solde par un dépassement de 142% des couts validés par le conseil municipal en 2021.
Maire démissionnaire, vous mettez en avant la vente de la parcelle derrière Lidl pour 490 000€ : A ce jour, cette vente n’est pas réalisée. La vente à 120 000€ de la parcelle rue Saint Pierre, désolé Monsieur, ce terrain n’appartenait pas à la commune : La vente a été annulée. Bref, 610 000€ qui n’ont pas abondé les finances communales.
Je pourrais évoquer le gâchis Godon, l’achat pour 400 000€ de l’espace ED inutilisable car trop dégradé, l’échec de l’opération « cœur de ville, le saccage du rond-point du pont rose…
Décidément, vous manquez d’amour propre monsieur Le Député. La situation déficitaire de la commune est de votre fait, vous avez sacrifié le patrimoine communal pour masquer vos insuffisances ! Le redressement financier actuel est à mettre au crédit de votre successeur. Je veux croire que les étaplois s’en souviendront.
Les élus municipaux se sont réunis sous la présidence du maire ce jeudi 10 Février 2025, à 18h30, salle de la corderie. A l’ordre du jour, 12 rapports et 8 décisions du maire :
Les décisions du Maire traduisent l’utilisation par le Maire des compétences du Conseil municipal qui lui ont été déléguées par délibération au titre de l’article L.2122-22 du Code général des collectivités territoriales. Ces décisions sont rarement évoquées lors du conseil municipal, elles sont approuvées par les élus sans débat.
Pourquoi les évoquées aujourd’hui ? Mettre en évidence la participation financière la CA2BM. Les travaux de voirie, espérés par tous les étaplois, devraient démarrer début Février, la CA2BM va participer pour 201 351€ soit 40% de la dépense prévisionnelle de 503 378€.
Sur les rapports soumis au conseil municipal, la délibération N°1 concerne la présentation du rapport d’observation définitif de la Chambre Régionale des Comptes (CRC).
La synthèse du maire sur le sujet n’amène aucun commentaire. Il a passé sous silence les sujets épineux comme les indemnités aux élus. Dans le contexte de guerre ouverte qui divise la majorité, nous pouvons comprendre.
Pour l’adjoint aux finances, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. L’avalanche de chiffres qu’il a communiquée ne peut être vérifiée il est seul à les connaitre. Cette attitude confirme les conclusions intermédiaires de la Chambre Régionale des comptes, « Afin de permettre au conseil municipal d’exercer son rôle en matière budgétaire, l’information doit être améliorée ». Il faudra attendre le débat sur le ROB pour peut-être savoir.
Que retenir de ce rapport 2024 ?
Notre commune compte 10 813 habitants. Etaples est membre de la CA2BM, elle est la deuxième ville la plus peuplée après Berck. Sur les 46 communes membres, notre cité, jusqu’en 2023, était la seule à disposer d’un quartier prioritaire de la politique de la ville. Le nouveau contrat de ville pour la période 2024-2030 concernera Berck et Etaples.
La part de logements sociaux atteint 26,6% alors qu’elle n’est que de 13,2% pour la communauté de commune.
Notre cité portuaire se caractérise par les indicateurs socio-économiques inférieurs aux moyennes de la CA2BM, Départementales, Régionales et nationales. La part des ménages fiscaux imposés est de 35% (47,8% pour la CA2BM), La médiane du revenu disponible par unité de consommation s’élève à 18 530€ (21 490€ pour la CA2BM), le taux de pauvreté culmine à 19% (13,6% pour le CA2BM).
En 2022, le conseil municipal a approuvé la création de l’association « Baie de canche » entre Camiers, Etaples et Le Touquet. La Chambre observe que les trois communes sont membres de la CA2BM et que l’objet de l’association « Baie de Canche » interroge. La CRC confirme que la forme associative de « Baie de Canche » pourrait être qualifiée d’association transparente avec tous les risques juridiques et financiers qu’une telle structure peut engendrer. La participation étaploise est de 33 000€/an…
Sur l’investissement et son financement, la CRC pointe le manque de sincérité budgétaire. Elle invite la commune à mettre en adéquation ses capacités financières entre les prévisions budgétaires et les réalisations. Pour illustrer son propos, la CRC pointe les travaux du centre nautique validés par le conseil municipal, en 2018, à 810 000€ pour un coût final de 1 160 000€. Autre exemple, la création, en 2022-2023, des espaces plurivalents avec une prévision de 860 000€, se soldera par une dépense de 1 450 000€ soit plus 142% par rapport au prévisionnel.
Ces dérapages, pour la CRC, proviennent d’une information budgétaire et financière minimale du conseil municipal, de l’absence de plan pluriannuel d’investissement et l’absence d’informations globales relatives aux opérations de cession.
Dans la droite ligne du manque d’information, la CRC relève, aussi, le projet hypothétique de cité maritime, dont les contours restent à définir. Elle insiste sur le fait qu’aucune étude de faisabilité n’ait pas été réalisée, alors que des crédits figurent au budget depuis plusieurs années. La Chambre recommande de chiffrer les coûts d’investissement et de fonctionnement directs et indirects avant toute prise de décision et de prendre en compte la possible dimension intercommunale.
La CRC précise que la situation financière, fin 2022, présentait des fragilités, le budget principal affichait un déficit cumulé de 2 120 000€. En 2023, la situation s’est améliorée grâce à une hausse des recettes et une réduction des charges de gestion (Chap. 65).
Pour la CRC, l’enjeu pour les années à venir sera de poursuivre le travail engagé en 2023. Toutefois, la Chambre remarque que le budget primitif 2024 (17 420 000€) ne soit pas inscrit dans la continuité de la démarche de réduction et de maitrise des coûts amorcée en 2023.
Personnellement, je me satisfais que le rapport d’observations de la Chambre Régionale des Comptes conforte mes prises de position lors de l’examen du budget général.
Assainir durablement la situation financière de la commune et une de mes préoccupations. Je crois qu’il serait nécessaire, pour 2025, d’élaborer un budget base zéro afin de gommer les réserves émises par la CRC. Je doute fort que la majorité, divisée à l’approche des élections municipales, s’engage dans cette voie pourtant nécessaire et salutaire pour l’avenir.
Victor Hugo disait « La mer est un espace de rigueur et de liberté. Y perdre la rigueur c'est perdre la liberté. »
« Din nous mers », comme disaient les anciens marins étaplois, la pensée de Victor Hugo demeure réalité. L’acte de piraterie qu’a connu, ce mercredi 15 Janvier 2025, le ‘’Rose de Cascia’’ est incompréhensible. Il ne faut pas confondre la liberté des mers avec l’anarchie, l’irresponsabilité et l’impunité en mer. Quelques soient les tensions franco-anglaises, la mise en danger d’un équipage ne doit pas rester impunie.
Mon billet d’aujourd’hui est inspiré par l’article ‘’intrigant’’, paru dans la Voix du Nord 20 Janvier 2025, « les aubettes font de la résistance ».
Qu’est ce qu’un port de pêche ?
Le port rassemble un ensemble d'activités principalement liées à la pêche : la préparation du matériel de pêche (filet pour les poissons, casiers pour les crustacés), la réparation des bateaux dans des cales ou des ateliers.
L'activité Pêche correspond au débarquement de produits de la pêche (poissons et crustacés) récoltés en pleine mer à partir de bateaux.
A la vente aux enchères des produits de la pêche à la criée.
Quid de notre port ?
Force est de constater que notre port ne coche aucune case qui pourrait le définir comme port de pêche. Le quai est fantomatique : Le passé ne deviendra pas un futur !
La vente au « cul du bateau », toujours toléré, subsiste grâce à la présence des aubettes réalisées par le Conseil Général du Pas de Calais sous la présidence de Dominique DUPILET.
Les aubettes sont particulièrement animées lors de la saison de la coquille Saint Jacques. Ensuite, le rideau reste tiré… La faute à la ressource, aux tracasseries administratives, peut-être.
Quel avenir pour notre port ?
Nous pouvons reconnaitre que sans la volonté du conseil départemental, l’ensemble des terre-pleins serait à l’abandon, la commune peine à entretenir ce patrimoine. Pour la survie du port de plaisance, il serait souhaitable que le chenal fasse l’objet de la même attention que celle consacrée aux terre-pleins afin de permettre une navigation en toute sécurité.
La sécurité dans le chenal dépend de deux éléments : la présence d’atterrissements, apport de terre de terre dans le lit du fleuve, qu’il faut maitriser et un balisage correctement entretenu. Actuellement, le balisage est effectué par le service des phares et balises. Souhaitons que ce service subsiste encore longtemps.
Le ‘’label’’ port de pêche est pérennisé par la présence des aubettes. A croire la « Voix du Nord », « les aubettes font de la résistance » pour subsister : La « vente au cul du bateau » n’est nullement menacée, les coquillards ont préféré de limiter leur temps de présence sur les étals à la saison de la coquille Saint Jacques qui s'étale du 1er octobre au 15 mai de chaque année. Les raisons économiques, la raréfaction de la ressource halieutique le long de la bande côtière et les tracasseries administratives expliquent probablement ce choix des navires pratiquant la « petite pêche ».
Par contre la commune liée au département dans le cadre de la convention de délégation de compétence qui précise à l’annexe 6 que la collectivité assure le fonctionnement permanent du port ainsi que son animation serait prête à céder aux chimères… L’optimisation de l’exploitation des aubettes est essentielle pour redynamiser le port, l’esprit de la pêche doit être sauvegardé.
Afin de présenter la diversité halieutique de la côte d’Opale sur les étals portuaires, le règlement d’attribution qui donne accès aux aubettes au seul bateau de 12 m et moins doit s’adapter à la situation actuelle. Il faut donner aux bateaux de 16 à 18 mètres titulaires d’une licence de pêche à la coquille de pouvoir vendre le produit de leur marée sur les étals. Cette version permettra de revoir à la vente la diversité des poissons de la côte d’Opale qui permettra au port de se renouveler. Il appartient au maire d’impulser cette vision d’avenir.
Je renouvelle des vœux personnels à tous les Etaplois et Etaploises pour 2025, ainsi qu’à leur famille. La santé d'abord! Avec la santé, le reste vient plus facilement et, je l'espère dans la bonne humeur.
Mon premier billet de l'année revient tout naturellement aux travaux engagés sur le port départemental. Ce ‘’projet ambitieux’’, financer en totalité par le conseil départemental, aurait pour but d’offrir un‘’ cadre de vie amélioré’’ aux Etaplois et… aux visiteurs !
Cet aménagement, décrié par un grand nombre d’Etaplois, aurait pour finalité de créer un ‘’véritable trait d’union entre la ville et le port’’ et offrir à notre cité un nouvel outil touristique. Ces deux objectifs séduisent, mais ils condamnent, à terme, la fin du statut de port de pêche.
Comment notre cité portuaire a-t-elle pu perdre la main sur l’artère fluviale qui faisait la fierté de chaque étaplois ?
Tout s’est joué lors de l’adoption de la loi « libertés et responsabilités locales’’ du 13 Août 2004. Le port d’Etaples est devenu, par l’arrêté préfectoral du 23 Janvier 2009, la pleine propriété du département du Pas de Calais.
La loi ‘’NOTRe’’ promulguée le 7 août 2015, qui renforce le rôle de la région en matière de développement économique, permettait à la Région de devenir le gestionnaire du port maritime d’Etaples. Le propos filandreux de la majorité du conseil municipal de l’époque sur le sujet ont permis, en 2016, au Département de conserver la main mise sur le domaine portuaire.
Pourquoi autant d'opacité autour de l’aménagement de cet espace ?
Depuis 2009, Les maires successifs ont toujours refusé de participer financièrement aux aménagements : c’est ainsi que le projet de mise en valeur des œuvres de la colonie des peintres d’Etaples a été abandonnée.
Seul financeur, le Département impose son modèle d’aménagement portuaire. La commune accepte les permis d’aménager sans réserve, sans se soucier des difficultés qui pénaliseront les Etaplois et les visiteurs.
Cette situation est-elle acceptable ?
Pour la majorité du conseil municipal de notre cité, il semble que oui. Elle accepte de prendre en charge l’entretien de l’espace et de payer au conseil départemental une contribution annuelle de 16 637€ (valeur 2023).
Une réflexion sur les conséquences de cet aménagement a-t-elle été menée par les élus? NON !
La suppression du stationnement a été décidée sans concertation. Aucun lieu de repli n’a été pensé : le manque stationnement à Etaples n’est plus à démontrer.
La fête de la coquille sera déplacée au Nord de la commune. En sera-t-il de même pour le Hareng ROI ? L’éloignement de ces festivités du centre-ville va-t-il pénaliser l’activité commerciale et l’ouverture des étals sur le port ?
Où sera installée la Ducasse ?
Beaucoup d’interrogations restent en suspens, l’avenir nous dira. Cette situation engagée dès 2004 semble irréversible : La faute aux Maires et aux majorités qui se succèdent depuis plus de 20 ans, plus aptes à inventer des slogans qui sonnent faux qu’à prendre en mains le devenir de l’activité nautique véritable image de notre cité.
Au crépuscule de 2024 et à l’aurore de 2025, les interrogations et les doutes sur des lendemains qui chantent, subsistent.
L’année qui s’achève n’emporte pas les bouleversements, ceux-ci influenceront la marche de l’année nouvelle : L’insécurité réelle ou ressentie est présente partout (villes et villages), elle caractérise le changement de notre société ; La décadence de la cellule familiale s’accompagne de violence, de délinquance et de l’effritement de l’éducation ; La dégradation de l’ensemble des signaux de l’autorité, orchestré par une assemblée nationale en pleine déconfiture, fait trembler la base de notre société… Nous sommes tous informés, nous laissons faire !
Lentement, l’eau envahie les coursives du navire « France », la flottabilité du bateau est menacée : Nous regardons le spectacle en souriant, persuadés ne pas être concernés par ce naufrage… La majorité d’entre nous ferme les yeux : Pourtant, notre cité étaploise n’échappe pas au phénomène.
De ce tapage, il peut en sortir quelque chose, la condition : Chacun doit dire simplement sa vérité !
Heureusement, des éclaircies ont eu lieu.
L’inauguration lumineuse de la cathédrale Notre Dame de Paris rendue aux fidèles.
La venue du Pape François en corse entourée de la piété populaire.
Des jeux olympique et paralympique qui resteront dans nos mémoires.
Pour 2025, je crois que des hommes et des femmes -déterminés- s’engageront avec courage pour changer notre société avec la certitude de contribuer au bien-être commun.
Les évènements qui ébranlent le monde, notre continent et notre pays demandent que nous quittions notre confort afin de nous hisser à la hauteur de la naissance de l’enfant qui inaugurait un règne de justice et de paix pour tous. Puisse cette lumière de Noël se projeter sur les décideurs qui, bien souvent, laissent l’intérêt général dans les ténèbres.
A l’heure où nous écrivons ces quelques lignes, les fêtes de Noël frappent à la porte de la cité. L’Entreprise CITEOS installe les points lumineux qui envahiront le centre-ville étaplois.
En Novembre, le hareng est « Roi » : Etaples s’imprègne de l’effluve du poisson grillé, les étaplois laissent au placard les préoccupations du quotidien et participent aux festivités.
La situation financière communale demeure toujours sous perfusion, la vente outrancière des biens communaux, la réduction des charges communales permettent, provisoirement, de présenter un budget en amélioration. La réalité est tout autre : la commune ne produit aucune richesse. Malgré l’accroissement du périmètre urbain, l’impôt généré par la taxe foncière (CFU 2023 = 5 753 252€) ne couvre pas les charges 012 (CFU 20203 = 9 277 024€) hors budgets annexes.
La CA2BM, souvent décriée, est le second contributeur financier de la commune. Elle abonde le budget de 5 166 355€ (attribution de compensation). Cette rente annuelle est due à l’implantation de l’usine VALEO. Souhaitons que les turbulences que connait le groupe industriel ne perturbent pas le site étaplois.
Les bévues de la précédente mandature (guinguette, école de voile, clos Saint Victor, école de musique…) grèvent le fonctionnement de la commune.Issue de la fracture au sein du conseil municipal, La frange négationniste du passé récent, s’honorerait à accepter le tableau tel qu’il est non pas tel qu’elle voudrait qu’il soit.
Etaples Ensemble
JP LAMOUR – AM GOLDSTEIN
Ce propos paraitra dans la prochaine édition des "Nouvelles D'ETAPLES"