Ce Jeudi, 26 Juillet 2018, à 18h 30, le conseil municipal était réuni afin de délibérer sur un ordre du jour très fourni.
Mon attention s’est portée sur deux délibérations, mais surtout, sur l’anti-agglomératisation primaire du Maire et d’un adjoint.
Cette acrimonie envers le Président de la CA2BM m’apparait déplacée.
Ne revient-il pas au maire d’organiser les conditions de l'information du conseil municipal sur les activités communautaires ?
Par ailleurs, le CGCT dispose que le conseiller communautaire doit jouer un rôle de « courroie de transmission », en rendant compte « au moins deux fois par an » devant le conseil municipal de l’activité de l’EPCI. Le respect des textes aurait permis le débat et autorisé les conseillers communautaires élus de compléter les propos, tronqués, développés par l’occupant du fauteuil majoral absent lors de la réunion de la commission du 02 juillet 2018 ainsi que de l’adjointe toujours très présente. Par contre, l’adjoint aux travaux, spécialiste du traitement des OM et le directeur des services techniques d’Etaples, présents, ont observé un silence religieux. Personnellement, j’ai fait remarquer que la proposition de la nouvelle collecte était un retour vers le passé.
Néanmoins, les prévisions d’augmentations futures (TGAP, extension des consignes de tri…) font apparaitre une taxation conséquente pour le contribuable. La responsabilité des élus est de prendre en compte les incidences financières et de proposer des pistes d’économie. Le nouveau service retenu par la commission permettrait d’économiser 2 100 000€ afin de compenser les augmentations et d’éviter un alourdissement de la taxe des déchets.
En septembre, la commission devra se prononcer sur un scénario, ensuite l’assemblée communautaire statuera.
La réhabilitation de la résidence Mandragore est un sujet important qui nécessitait un large débat.
Je souhaitais savoir si cette réhabilitation serait prise en compte par le contrat de ville révisé à mi-parcours. La réponse très lacunaire du président de séance : C’est un beau projet. Fin de la discussion…
N’en déplaise à la majorité, je considère cette réhabilitation comme un traitement homéopathique très insuffisant. Le quartier ainsi que « la résidence « Arc-en-ciel »méritent un traitement de cheval. L’enjeu de ces quartiers n’est ni social, ni économique : L’enjeu N°1 est d’ordre culturel.
Je regrette la démarche, isolée, d’un élu de l’opposition sur le projet d’un plateau surélevé, route de Boulogne, face au collège. Ce faire valoir n’a pas permis le débat en conseil municipal. Le Monsieur s’étant empressé de retirer ce projet de l’ordre du jour.
Lors de la réunion de travaux du 20 Juin 2018 -je devrais dire réunion d’information- qui s’est déroulée en l’absence de l’adjoint aux travaux, J’ai émis des observations qui ont été balayées par le Maire : la sécurité des enfants avant tout. Un mois plus tard, la sécurité n’est plus le sujet, bizarre…